Frank Vandenbroucke réfléchit aux manières d’accélérer la vaccination
Le ministre de la Santé Frank Vandenbroucke (sp.a) veut voir comment notre pays peut accélérer la vaccination contre le coronavirus. Le ministre a posé...
Ce mercredi au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, on votera une résolution qui définit l’éducation aux médias comme outil pour lutter contre le cyberharcèlement et les discours de haine en ligne. L’objectif? Sensibiliser les jeunes aux conséquences des discours haineux sur les réseaux sociaux plus que jamais omniprésents dans nos vies.
On pensait déjà avoir atteint les sommets de notre utilisation des réseaux sociaux. Mais la crise sanitaire nous a poussés à les utiliser encore plus: +70% d’utilisation d’Internet dans le monde. Résultat: le cyberharcélement et les discours de haine sont encore plus nombreux sur la toile.
Une problématique que le parti Ecolo prend très au sérieux. Il y a plusieurs semaines, les Verts ont déposé avec leurs partenaires de la majorité (MR et PS) une proposition de résolution au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles qui sera votée ce mercredi. L’objectif de cette résolution? Intensifier l’éducation aux médias auprès des jeunes pour qu’ils comprennent et réalisent les effets des discours haineux sur la toile.
Comme l’explique Margaux de Ré, cosignataire de la résolution et députée Ecolo, énormément d’internautes n’ont pas conscience de ce qui est légal ou pas en ligne. Selon elle et son parti, il faut donc éduquer les jeunes le plus tôt possible pour que, demain, ils soient plus responsables sur les réseaux sociaux et sur le web en général.
Concrètement, cette résolution se divise en plusieurs points qui seront ensuite soumis au gouvernement:
Outre la méconnaissance des internautes sur les effets psychologiques et les conséquences judiciaires des discours haineux en ligne, Ecolo pointe deux autres éléments encourageant le cyberharcèlement: l’impunité des discours haineux en ligne et le manque de suivi de la police, ainsi que le manque de responsabilité des plateformes elles-mêmes. Les propositions de la résolution ci-dessus ont donc objectif de changer tout cela.
Margaux de Ré, l’une des députées derrière cette résolution, semble particulièrement impliquée dans la lutte contre le cyberharcèlement. Elle a d’ailleurs organisé vendredi dernier un live Twitch durant lequelle elle a rédigé, avec ses 200 viewers, des propositions pour lutter contre les discours haineux sur Internet. Une première en Belgique. La députée a récemment été contrainte de quitter Twitter, se disant victime de cyberharcelement.
Le ministre de la Santé Frank Vandenbroucke (sp.a) veut voir comment notre pays peut accélérer la vaccination contre le coronavirus. Le ministre a posé...