Que faire pendant un séjour à Saint-Pétersbourg?

Saint-Pétersbourg, la soeur de Moscou, est un petit bijoux à visiter et idéal pour passer un séjour unique en Russie. Voici tous nos bons plans.

Partir en vacances en Russie est devenu beaucoup plus courant, surtout parce que le pays du goulasch semble beaucoup plus accessible qu’autrefois. La plupart du temps, c’est à Moscou ou à Saint-Pétersbourg que les gens vont se perdre le temps d’un week-end (ou plus). Mais il faut l’avouer, s’aventurer en Russie peut parfois faire un peu peur quand on n’a aucune idée de ce qu’on doit voir, boire, manger, etc.

Si tu prévois d’aller à Saint-Pétersbourg, il vaut mieux bien planifier ton trip pour être sûr de ne pas rater trop de choses. Avec ses 5,2 millions d’habitants, il est judicieux d’être préparé un minimum pour ne pas te perdre. Pas de problème pour toi, on te fait un petit topo des choses immanquables à Saint-Pétersbourg pour un super séjour.

Pour bien commencer

Sache que pour aller en Russie, tu as besoin d’un visa, donc n’oublie pas de faire les démarches au préalable pour être en règle niveau paperasse. Parce que clairement, aller en Fédération de Russie, ça demande quelques efforts administratifs. Pour obtenir ton visa, tu devras avoir une photocopie des pages du passeport où figurent ta photo et ta signature. Et ce n’est pas tout! Tu devras avoir le formulaire officiel de demande de visa, une photo d’identité et également l’original de l’attestation d’assurance rapatriement reconnu par le consulat de Russie. Renseigne-toi également par rapport à ton assurance pour être sûr d’être couvert à 100 %. Tu devras aussi avoir un passeport valide 6 mois après le moment où tu quittes le territoire russe et avoir trois pages vierges.

Très particulier, mais à ne pas sous-estimer, tu dois absolument avoir un voucher touristique venant d’un prestataire de services qui doit comporter une invitation et la confirmation de paiement ou une confirmation de réservation d’hôtel, le tout en russe. Pour ton visa, tu vas devoir débourser entre 105 et 180 euros. Si tu veux plus d’informations, il te suffit d’aller sur le site de la diplomatie belge.

Niveau vaccins, il ne t’en faut pas de particuliers, simplement les vaccins universels comme en Belgique. Si tu te le demandes encore, la meilleure saison pour se rendre à Saint-Pétersbourg, c’est l’été. Sauf si tu tiens vraiment à avoir des engelures. Parce qu’à part des températures négatives comprises entre -1 et -10 degrés, tu ne vas pas trouver beaucoup d’autres choses que de la neige et des stalactites. Il faut même faire la différence entre les zones géographiques russes. Puisqu’au cas où tu n’avais pas remarqué, la Russie, c’est grand. Donc, pour les régions les plus continentales, la meilleure période c’est entre juin et septembre, et pour la région orientale, c’est plutôt entre mi-août et mi-septembre.

Petites infos pratiques en plus, le vol jusque Saint-Pétersbourg dure plus ou moins 3h15, donc tu y es quand même vite! Niveau décalage horaire, il faut compter une heure de plus pour Saint-Pétersbourg.

Un petit peu d’histoire

Saint-Pétersbourg est le nom de la capitale à l’origine, celui qui a été donné en 1703 par Pierre Ier, un tsar de la dynastie des Romanov. Ce tsar, appelé Pierre le Grand, a voulu fonder la capitale à cet endroit précis, sur le delta de la Néva, de manière à ouvrir la Russie sur la mer Baltique. Il voulait faire de cette ville une capitale puissante et un port ouvert sur l’Europe. Il a donc commencé à ériger Sain-Pétersbourg en suivant le modèle d’Amsterdam. Appelée parfois le Venise du Nord (comme toutes les villes qui ont des canaux en fait), Pierre Ier a tout prévu: la construction de canaux, ponts, etc.

Il faut savoir que le projet de base était complètement fou, car la ville de Saint-Pétersbourg a été construite sur un sol pas du tout propice: des marécages. Et puis, surtout, la Russie était à l’époque presqu’en train de se battre avec les Suédois pour récupérer ce territoire. Enfin, bref, environ 20 ans après, le tsar bâtisseur mourut, mais son projet ne mourut pas avec lui, comme tu peux le voir aujourd’hui. Ses successeurs ont contribué à l’évolution de la ville, pour en faire ce petit bijou culturel et architectural que tu pourras visiter aujourd’hui.

Si la ville porte toujours le nom aujourd’hui de Saint-Pétersbourg, elle a pourtant été plusieurs fois rebaptisée. En effet, en 1914, la ville change de nom et devient Petrograd (ou la ville de Pierre). Pour quelle raison? C’est le tsar de l’époque, Nicolas II, qui trouve que le nom « Sankt Peterburg » sonne beaucoup trop germanique. Or, le tsar russe est en guerre contre l’Allemagne. Il décide donc de changer le nom pour une consonance un peu plus russe, et Saint-Pétersbourg devient Petrograd.

Rappelle-toi tes cours d’histoire et la révolution d’octobre en 1917. À l’époque, un certain Lénine vient mettre de l’ordre en Russie. Il prend le pouvoir peu après la révolution et renverse la dynastie des Romanov, mettant ainsi fin au règne des tsars de Russie. À sa mort, en 1924, la ville est rebaptisée Leningrad. Et c’est finalement en 1991 que Saint-Pétersbourg redevient Saint-Pétersbourg, après un référendum que les opposants à Lénine gagnent à 54,86 %. Enfin bref, te voilà en tout cas briefé sur l’histoire du nom de la deuxième ville de Russie, après la capitale Moscou. La suite, au fur et à mesure de tes visites!

L’architecture à ne pas manquer

Bon, comme nous, l’image que tu te fais de Saint-Pétersbourg est sans doute un bâtiment aux mille couleurs, avec du doré et des tours arrondies. Eh bien, tu as raison! Car l’architecture fait partie de ce que tu ne peux pas, ou ne veux pas manquer à Saint-Pétersbourg. Parce que c’est tout simplement la chose la plus intéressante à découvrir dans cette ville.

Donc, parlons de ce bâtiment aux mille couleurs avec ses boules pointues dorées. C’est depuis l’avenue Nevski (dont on parlera plus tard), l’avenue principale de Saint-Pétersbourg, que l’on peut apercevoir ce bâtiment magnifique. Il s’agit de la Cathédrale Saint-Sauveur-sur-le-Sang-Versé, une église orthodoxe qui est sans doute le bâtiment le plus emblématique de la ville russe. Ce qui est drôle, c’est que tous les Russes ne donnent pas le même nom à l’édifice, donc selon que tu rencontres telle ou telle personne, on ne te donnera pas le même nom. Cette église a été construite en 1883 sous le tsar Alexandre III. Enfin, les travaux ont commencé en 1883, mais n’ont en réalité été terminés qu’en 1907. C’est à la base un mémorial érigé en l’honneur de son père Alexandre II. Bien sûr, il est important de passer devant et d’admirer son architecture extérieure, mais tu ne peux pas faire autrement que de rentrer et découvrir les mosaïques magnifiques. Vraiment, c’est le mot: mosaïques, mosaïques, mosaïques! Tiens-toi bien, la surface recouverte de mosaïques est de 7.056 m². Il a fallu 32 maîtres d’ouvrage pour réaliser ce travail. Mais c’est grâce à ce boulot énorme que l’église est si bien conservée, car la mosaïque est plus résistante que la peinture.

Au niveau pratique, la cathédrale est ouverte tous les jours de 10h30 à 18h, sauf le mercredi où elle est fermée. Pendant les mois d’été (du 1er mai au 30 septembre), le lieu est ouvert de 18h à 22h30. En termes de prix, tu payeras entre 250 roubles (3,40 euros) et 400 roubles (5,40 euros). Et si tu veux un audioguide (que tu n’écouteras probablement pas), tu devras payer 200 roubles de plus (2,70 euros).

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L’avenue Nevski

On l’appelle la perspective Nevski. C’est l’artère principale de Saint-Pétersbourg, qui fait 4,5 kilomètres de long.

Elle forme une espèce de trident avec la rue Gorokhovaïa et la Voznessenski. La particularité de ces artères, c’est qu’elles sont immensément larges. Petit conseil, quand tu traverses, grouille-toi! Parce que comme déjà dit, les rues sont très larges et les feux ne restent pas allumés très longtemps. Et si tu restes en vie, tu pourras profiter des boutiques de prestige et des mille bars qui sont situés à droite de la rue Nevski.

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La cathédrale Saint-Isaac

Cette cathédrale est l’une des plus connues de Saint-Pétersbourg et la quatrième plus grande du monde.

La ville compte six cathédrales en tout, mais certaines valent peut-être plus le coup d’être visitées que d’autres. Après, tu pourras toujours te promener et aller voir les autres, mais nous te conseillons de t’arrêter à la cathédrale Saint-Isaac.

Chaque cathédrale a une histoire propre à Saint-Pétersbourg, mais celle de Saint-Isaac est tumultueuse. Pendant la période URSS, l’église a été totalement dépouillée de ses signes religieux et transformée en musée, mais étonnement le bâtiment en lui-même n’a pas tellement subi de dommages. En 1990, peu avant la chute du communisme, les offices religieux ont repris dans cette cathédrale. Mais que peut-on voir aujourd’hui? Comme dans beaucoup d’églises à Saint-Pétersbourg, c’est la fête au marbre et au granite! Ce qui est réellement à voir, c’est ce dôme énorme, haut de 100 mètres, entièrement recouvert de feuilles d’or pur.

Une des autres cathédrales incontournables est Notre-Dame-de-Kazan. L’entrée est libre et vaut clairement un petit coup d’oeil si tu es un fan de vieilles pierres.

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Musée de l’Ermitage

Déjà de l’extérieur, tu peux te rendre compte de la majestuosité du bâtiment, situé au bord de la Néva. Le musée de l’Ermitage n’est pas seulement un des musées les plus anciens au monde, c’est aussi un des plus impressionnants.

Composé de plus de 1.000 salles, le musée abrite près de 66.000 pièces exposées au public. Il s’étend sur 230.000 m2, dont 66.000 sont consacrés aux expositions. Les plus grandes oeuvres des plus grands peintres y sont exposés, comme Léonard de Vinci, Monet, Van Gogh, Rembrandt, Matisse, Picasso, Gauguin… Si tu as envie d’en prendre plein la vue, tu dois absolument aller passer du temps dans ce musée. L’Ermitage abrite près de 16.000 toiles, c’est la plus grande collection au monde.

Si tu ne fais pas bien la distinction entre le palais d’Hiver, connu pour être le palais impérial des tsars de Russie, c’est normal. En fait, aujourd’hui, le musée de l’Ermitage abrite le palais d’Hiver, mais pas à l’origine. À l’heure actuelle, l’Ermitage rassemble en fait un complexe de bâtiments construits à l’époque tsariste entre les XVIIIè et XIXè siècles. Ce complexe est composé donc de différents bâtiments: le théâtre de l’Ermitage, le Vieil Ermitage, le Petit Ermitage, le palais d’Hiver et le Nouvel Ermitage. Sur la photo ci-dessous, on ne voit pas le théâtre, mais il se trouve à gauche du vieil Ermitage.

La place du Palais, située entre le palais d’Hiver et l’Etat-Major (le long bâtiment avec l’arcade), est juste gigantesque et tellement impressionnante qu’elle marquera ton esprit à jamais.

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Musée de l’Ermitage

L’histoire du palais d’Hiver

Le musée de l’Ermitage englobe donc une grande partie de l’Histoire de la famille impériale russe, à voir au travers de la collection d’art construite au fil du temps par les tsars. Le palais d’Hiver a été construit à la base en 1711 et a ensuite subi plusieurs modifications en 1721 et en 1754, dans le but de donner plus de grandeur au bâtiment. En 1837, c’est le drame, le palais est totalement incendié. Le bâtiment brûlera pendant près de 30 heures et plus de 6.000 pompiers pomperont l’eau de la Néva pour tenter d’éteindre les flammes. Heureusement, la plupart des oeuvres rassemblées par Catherine la Grande ont été sauvées. À peine deux ans après, les travaux sont finis et le palais est reconstruit sous Nicolas 1er. Il est identique à celui précédant l’incendie. Ce bâtiment a été la demeure des tsars jusqu’à la Révolution d’Octobre en 1917.

Bien t’organiser pour la visite

Hyper important: prévois un guide pour faire le tour du musée. Et encore, « faire le tour », c’est une expression relative. Car tu ne pourras pas tout voir en un jour tellement le musée est huge. Tu as plusieurs solutions: soit tu fais des choix et décides de voir certaines salles, soit tu restes plus longtemps à Saint-Pétersbourg. Mais clairement un passage au musée de l’Ermitage est un must do. Pour te procurer un ticket, tu peux l’acheter directement à l’entrée, mais tu risques de devoir faire la file pendant super longtemps. Du coup, on ne te conseille pas vraiment cette option. Tu peux sinon réserver ton ticket en ligne, ce qui te coûtera environ 15 euros pour une journée et 20 euros pour deux journées. La dernière option est de prendre un billet coupe-file avec guide au sein d’un organisme spécifique, la solution la plus pratique mais pas la moins onéreuse évidemment.

Mais si tu décides de faire toi-même la visite, le mieux est d’éviter l’été, les week-ends et les vacances scolaires. Enfin, ça c’est dans un monde idéal. Mais si tu n’as pas le choix, préfère plutôt le mercredi et le vendredi car le musée est ouvert jusque 21h. Et une fois qu’il est 15-16h, il y a moins de monde et la visite est tout de suite plus agréable.

Le palais de Peterhof

Un peu plus éloigné du centre de Saint-Pétersbourg, ce palais vaut clairement le détour aussi. Initialement, ce palais baroque était la résidence de Pierre le Grand. Il a fait construire ce bâtiment après avoir visité Versailles, en 1723. On l’appelle d’ailleurs le « Versailles russe », à cause de ses jardins et ses fontaines.

Le palais Catherine vaut aussi la peine d’être visité: sa façade bleue et son style baroque t’en mettront plein la vue, comme chaque palais de Saint-Pétersbourg.

nazaninmeraji

La forteresse Pierre-et-Paul

Si tu es friand de culture, Saint-Pétersbourg ne peut vraiment pas te décevoir. La forteresse Pierre-et-Paul est située au coeur de la ville et marque l’endroit même où Saint-Pétersbourg a été fondé. C’est à cet emplacement que le tsar Peter a érigé une petite cabane en bois en 1703 et a supervisé la construction de la puissante forteresse. La dynastie des Romanov a régné sur la Russie pendant près de trois siècles et tu peux aujourd’hui visiter leurs tombeaux dans la forteresse. Située sur une île, cette forteresse vaut clairement le détour et t’offrira la plus belle vue sur Saint-Pétersbourg. Tu peux te balader sur les remparts, devant les murs, ou encore faire un tour complet de l’île. Pour l’anecdote, sache que les murs de la forteresse sont un des spots préférés des Russes de Saint-Pétersbourg pour bronzer. Si, si!

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La levée des ponts sur la Néva

Le paysage de Saint-Pétersbourg est ce qu’il est grâce à ses canaux et surtout…. ses ponts-basculants. Le plus joli, c’est de regarder les ponts basculer pendant la nuit, car ils sont éclairés. Et tiens-toi bien car la ville comprend quelque 800 ponts. À l’origine, la ville a été construite dans une zone marécageuse. Elle est traversée par environ 100 cours d’eau, du coup, il fallait bien les enjamber. Par contre, pour voir la levée des ponts, qui est une vraie activité touristique, il faut arriver à l’heure. En général, les ponts fonctionnent d’avril à novembre, car ils ne basculent pas lorsque la Néva est gelée. Checke les horaires ci-dessous, et bon courage surtout!

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A nous la Russie

Le métro de Saint-Pétersbourg

Oui, ça peut paraître bizarre comme plan visite, mais le métro de Saint-Pétersbourg vaut clairement la peine. Tout comme celui de Moscou d’ailleurs. Tu peux trouver de vraies pépites artistiques en t’y promenant. N’hésite pas à te rendre aux heures creuses pour vraiment profiter de tous les petits détails. Ce qui est génial aussi, c’est le côté authentique gardé pour l’utilisation du métro. Car oui, les habitants prennent le métro en utilisant un jeton qui coûte environ 50 centimes, soit 35 roubles. Et d’ailleurs impossible de frauder car il y a des contrôleurs partout dans les stations.

Parmi les plus belles stations, tu dois absolument t’arrêter à Ploschad’Vosstanya/Mayakovskaya (L1 et L3). Pourquoi deux noms? Car la station porte un nom différent selon que tu te trouves sur une ligne différente. Oui, pas le plus pratique, on est d’accord, surtout quand tout est écrit en russe. En tout cas, si tu veux t’imprégner du communisme soviétique et de l’ambiance bolchévique, c’est the place to be. Statue de Lénine, portraits de leaders bolchéviques en bronze… Ça vaut le coup de se rendre compte de cette ambiance spéciale! La station Pushkinskaya/Zvenigoroskaya (L1 et L5) vaut également le détour, surtout pour voir la statue de Pouchkine, le célèbre poète russe mort lors d’un duel en 1837. Autre ambiance, tout aussi incroyable, celle de la station de métro Gorkovskaya (L2). Tu as juste l’impression que la station est une énorme soucoupe volante mauve. Et clairement il fallait oser. Voilà pour les principales stations à ne pas rater, mais dans chaque station, tu trouveras quelque chose à voir. Regarde aussi autour de toi quand tu passes dans les gares, Lénine te regarde quasi en permanence tellement un nombre énorme de statues a été érigé en son honneur.

Petit conseil encore: on espère que tu ne flippes pas dans les escalators parce que tu vas en descendre et en monter des mètres et des mètres, de bas en haut. Et si tu as le vertige, accroche-toi!

Pour te détendre: bania russe

Après avoir usé tes chaussures dans les mille musées et palais de la ville, rien de tel que d’aller te détendre dans un bania russe. C’est en fait un bain public traditionnel à vapeur chaude et humide. Pour te donner un élément de comparaison, c’est un peu une sensation située entre le hammam et le sauna. C’est clairement une des traditions les plus ancrées en Russie et à ne pas rater. Sache quand même avant d’y aller que la température d’un bania peut s’élever jusqu’à 100 à 120 degrés. Il est donc vivement recommandé de ne pas dépasser les 5 minutes.

Pour les adresses de bania, le mieux est de t’adresser auprès de la réception de ton autel. Sinon tu peux regarder sur ce site, où tu as quelques suggestions d’adresses de bania à Saint-Pétersbourg.

Pinterest

Pour manger (conseil: ne pas manger)

Ou bien repère directement le Mc Do ou le Subway du coin, parce que sinon bonne chance! Si aller en Russie est déjà une aventure en soi, sache que escalader le Machu Picchu n’est rien en termes d’aventures à côté de la bouffe russe. Bon, non allé, ça dépend de tes goûts… Si ça te dit de tester les spécialités russes et locales de Saint-Pétersbourg, tu peux parcourir ce site qui te donne plein de petits conseils.

Et si vraiment la nourriture russe ne passe pas, tu pourras toujours, comme on te l’a dit, te tourner vers un fast food ou alors te rendre dans la chaîne de restauration rapide Teremok. Là, ce sont des petites crêpes que tu vas pouvoir goûter, mais ce n’est pas transcendant non plus. Disons que c’est ce qui te dépannera.

TIPS généraux:

  • Pour être honnête, si tu as prévu d’y aller un week-end, tu vas passer à côté de trop de choses. Pour visiter Saint-Pétersbourg, il vaut mieux prévoir une semaine pour réussir à voir au moins les principales attractions.
  • Mais si tu n’as pas beaucoup de temps, organise-toi et fais des visites en taxi ou en bus. Par contre, deux petits soucis: les taxis coûtent globalement assez chers et les bus difficiles à comprendre si on ne maîtrise par l’alphabet cyrillique. Sinon, tu as aussi tes pieds! Parce que la marche est toujours un bon plan aussi.
  • Un guide, c’est le bon plan. De nombreux guides francophones offrent leurs services et te proposent une visite de Saint-Pétersbourg. Tu peux te rendre sur ce site pour trouver un guide francophone.
  • Attention, veille aussi à d’office t’emparer d’un plan de la ville… en cyrillique! Parce qu’il faut que tu puisses identifier les noms de rue, et si c’est écrit en alphabet romain, t’es pas sorti de l’auberge.
  • Prévois des euros ou, en tout cas, de l’argent en cash. Car tu ne pourras pas avoir ce que tu veux en roubles en utilisant ta carte de banque.

Et si Saint-Pétersbourg ne te dit toujours pas après tout ça, tu peux toujours te laisser tenter par d’autres villes de l’est de l’Europe comme Riga, Sofia ou Cracovie.

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