Comme Meta avec son métaverse, Amazon connait le nom du plus gros échec de son histoire

L’assistant vocal d’Amazon, Alexa, est un véritable gouffre financier. Toujours pas rentable, l’assistant vocal coûtera à l’entreprise 10 milliards d’euros cette année.

Pourquoi est-ce important ?

Les géants de la tech bien installés sont à la recherche de la prochaine révolution technologique et économique. Pendant que Meta dépense des milliards pour son métavers, Amazon a tout donné pour son assistant vocal. Sans succès.

Dans l’actu : Alexa, le talon d’Achille d’Amazon.

  • En place depuis près de 10 ans, Alexa n’a jamais été rentable, analyse Business Insider.
  • La perte cumulée cette année devrait atteindre les 10 milliards de dollars pour un département qui chapeaute aussi le service de streaming Amazon Prime Video.
  • Plus tôt ce mois-ci, le Wall Street Journal a mis la main sur des documents internes qui montrent que ce département compte plus de 10.000 employés et perd 5 milliards annuellement depuis plusieurs années.

Le détail : les employés n’y croient plus.

  • Des employés s’étant confié au site économique américain parlent d’une « branche en crise », d’un « échec d’imagination colossal » et d’une « opportunité gâchée ».

L’essentiel : la monétisation ne fonctionne pas.

  • Le but d’Amazon est de monétiser les recherches vocales liées à des entreprises clientes. Amazon a d’ailleurs fait des partenariats avec Uber et Domino’s Pizza. Sans grand succès.
  • Car la plupart des gens utilisent plutôt l’assistant pour mettre un réveil, de la musique ou appeler, ce qui n’est pas monétisable, explique Fortune.
  • Des trois géants de l’assistance vocale, Amazon (71,6 millions d’utilisateurs) est en 3e position en termes d’utilisateurs derrière Google Assistant (81 millions d’utilisateurs) et Siri d’Apple (77 millions d’utilisateurs).

Le contexte : les géants de la tech sont dans le dur.

  • Les géants de la tech tels que Meta, Twitter, Microsoft ou Amazon sont dans le dur : ils procèdent à des licenciements massifs ou bloquent les embauches.
  • En 2022, ce sont plus de 120.000 personnes issues du secteur des technologies qui prendront la porte.
  • Plus qu’ailleurs, la tech souffre de la politique monétaire restrictive des banques centrales. Pour certains analystes, les beaux jours des géants de la technologie sont derrière eux.
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