Le Kiss & Ride à Zaventem, c’est fini: il va falloir s’adapter aux nouvelles mesures de sécurité 

Caméras intelligentes, sas d’accueil, policiers en civils, contrôles mobiles et surtout fin du Kiss&Ride, telles sont les nouvelles mesures de sécurité pour l’aéroport de Zaventem. Elles ont été présentées ce mercredi par le ministre de la Sécurité et de l’Intérieur Jan Jambon (N-VA) et Arnaud Feist, le directeur de Brussels Airport.

Le nouveau changement qui va énerver tout le monde, c’est la fin du Kiss&Ride. Cette zone de stationnement où l’on déposait les voyageurs en quelques minutes était fermée depuis les attentats du 22 mars. Mais beaucoup espéraient la voir se rouvrir un de ces jours. Elle ne rouvrira jamais.

Cette décision a été annoncée aujourd’hui lors d’une conférence de presse conjointe du ministre de la Sécurité et de l’Intérieur Jan Jambon (N-VA) et Arnaud Feist, le directeur de Brussels Airport. Ce mercredi, ils ont révélé quelles sont les nouvelles mesures de sécurité qui vont être mises en place à l’aéroport international de Zaventem.

Fin du Kiss & Ride, place aux smart-cam

Pour les automobilistes, il n’y aura plus de Kiss&Ride. Ce qui signifie que tu seras obligés passer par ce parking interminable de l’aéroport et de perdre plein de temps juste pour déposer ton pote qui se tape un week-end à Berlin. Heureusement, les 15 premières minutes sont gratuites au P1, P2 et P3.

Pourquoi ce choix? Il faut éviter qu’une voiture dangereuse puisse se garer à proximité des voyageurs sans être contrôlée. Pour cela, des caméras intelligentes seront installées à l’entrée de l’aéroport.

Ces smart-cam décryptent les plaques minéralogiques des voitures et détectent en quelques secondes si celles-ci sont suspectes. Elles sont connectées à des bases de données où sont enregistrés les numéros des voitures à problème. Avec les caméras intelligentes, ces voitures ne passeront pas le contrôle.

epa

Sas d’accueil et contrôles mobiles

Le bon point, c’est que les tentes placées à l’extérieur de l’aéroport, devant le hall de départ, vont disparaître. Tu n’auras plus à faire la file dans le froid en attendant que l’on scanne tes bagages. Ces tentes vont être remplacées par des sas d’accueil et des contrôles mobiles.

« Les passagers pourront aller directement du parking jusqu’au terminal, » a déclaré Arnaud Feist. Ils devront passer par les sas d’accueil mais il n’y aura pas de contrôle à ces sas. Des policiers en civils se déplaceront dans l’aéroport et observeront les comportements suspects. Ces policiers auront été formés spécialement à détecter les comportements suspects. « Une technique qu’ils appliquent déjà à l’aéroport israélien », a déclaré le ministre Jambon.

Reconnaissance faciale

Avec la reconnaissance faciale, Brussels Airport rejoint ces zones de transit ultra sécurisées et numérisées comme le Schipol d’Amsterdam ou le port de Gongbei en Chine. Comment ça fonctionne? Des caméras intelligentes reliées à des bases de données scrutent les passagers et repèrent les comportements suspects.

Ces caméras sont actuellement déjà installées à l’aéroport de Bruxelles et c’est la police fédérale qui en est responsable. « Je suis heureux de pouvoir présenter ce nouveau concept de sûreté intelligent. Le niveau de sûreté des aéroports s’élèvera encore grâce à l’introduction de nouvelles technologies, » a conclu Jan Jambon.

Il faut savoir que ces caméras auront accès à toutes les informations personnelles dont disposent les services de police du pays sur toi, moi ou n’importe qui. Le bon côté, à en croire le ministre et le CEO de l’aéroport, c’est que les passagers devraient gagner du temps et être moins inquiétés…

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