Comme Neil Young ou Pharell Williams, Rihanna ne veut pas que Trump utilise sa musique

Donald Trump peut ajouter un nouvel artiste à la liste de ceux qui ne veulent pas que leur musique soit utilisée par le président des États-Unis: Rihanna. Elle l’a fait savoir sur Twitter dimanche soir.

Quelques heures après la fusillade faisant 11 morts dans une synagogue, à Pittsburgh, Donald Trump s’est rendu à un meeting. Ce samedi 27 octobre, il a retrouvé des centaines de fans pour leur adresser un discours et il a utilisé le morceau Happy de Pharell Williams pour mettre l’ambiance. Le choix musical était inapproprié et l’artiste ne souhaitait pas voir sa musique associée à Trump. Ce dernier lui a envoyé ses avocats et une demande de cessation.

Une semaine après, c’est Rihanna qui tient à se distancier du président des États-Unis. La pop star a vu passer dimanche soir un tweet de Philip Rucker qui décrivait l’atmosphère des rassemblements de Trump. Le reporter du Washington Post indiquait qu’une de ses chansons étaient jouées et cela a fortement irrité la chanteuse des Barbades.

Le tweet de Philip Rucker

« Cela a été dit un million de fois, mais voici la million et unième fois. Les rassemblements de Trump ne ressemblent à rien d’autre en politique. À l’heure actuelle, la chanson « Don’t Stop the Music » de Rihanna résonne à Chattanooga alors que ses collaborateurs jettent des t-shirts Trump gratuits dans la foule, comme un jeu de balle. Tout le monde adore ça. »

Une heure après, la réponse de Rihanna est tombée

« Plus pour longtemps… ni moi ni mon peuple ne participerons à l’un de ces rassemblements tragiques, alors merci pour le signalement Philip! »

Comme Neil Young ou Aerosmith avant elle

Rihanna avait déjà appelé ses fans à voter pour les élections de mi-mandat qui se déroulent actuellement aux États-Unis. Mais cette fois elle prend carrément position contre Donald Trump et rejoint de la sorte une foule d’artistes engagés contre le président actuel des États-Unis.

Dans la liste des musiciens qui ne souhaitent pas voir leur musique utilisée par les équipes de chauffe de Trump, il y a Steve Tyler (chanteur d’Aerosmith), les successeurs de Prince, (pour l’utilisation de Purple Rain), Neil Young qui lui a adressé un joli « Fuck You », R.E.M. ou encore les ayant-droits de Queen pour l’usage de We are The Champions. Les White Stripes se sont également plaints de voir Seven Nation Army utilisée par Trump.

Mais ces artistes ne peuvent à priori pas faire grand-chose. Car, pour diffuser une musique dans un espace public, il suffit d’obtenir une licence d’utilisation pour un espace public. À la différence des droits pour une utilisation commerciale, la licence d’utilisation dans l’espace public ne requiert pas l’accord de l’artiste concerné.

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